Acquérir de l’efficacité
Lors de ma terminale, le choix de la classe préparatoire fut assez évident. Voulant continuer des études scientifiques, mais ne sachant pas exactement quoi faire, j’ai été convaincue de tenter une CPGE à la suite d’une présentation effectuée dans ma classe par des professeurs de PCSI et de MPSI du lycée Fabert (établissement dans lequel j’ai effectué ma scolarité depuis la seconde).
Cette formation a pour avantage d’être plus encadrée que la fac, d’avoir un enseignement théorique poussé et de permettre d’accéder aux plus grandes écoles. Aimant davantage la physique et la chimie que les mathématiques et l’informatique, j’ai choisi de suivre la filière PCSI.
Assez déstabilisée au départ par la charge de travail exigée, ce dont je n’avais pas vraiment l’habitude, il m’a fallu comme pour un bon nombre de mes camarades un petit temps d’adaptation pour suivre le rythme assez soutenu de la prépa. Mais une fois la cadence adoptée, il devient plus confortable de suivre les cours sans pour autant réduire ses nuits de sommeil et s’interdire des loisirs : en effet, comme certains de mes camarades, j’ai continué certaines activités, ce qui m’a permis de me déconnecter ponctuellement des études.
Je ne peux pas dire que ces 2 ans ont été faciles pour moi, mais le gros point positif est que, dès lors que l’on s’investit et que l’on veut mieux comprendre, l’équipe pédagogique est présente pour répondre à nos questions, que ce soit entre les cours ou lors de khôlles.Amandine NIEZGODA(ENSIACET)
Ayant travaillé sans relâche pour les concours, dont j’avais très peur car je ne me sentais pas prête, j’ai été très heureuse d’avoir été admise à l’ENSIACET (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Arts Chimiques Et Techniques) en filière Génie Chimique.
Mon intégration m’a permis de pleinement réaliser que malgré ces deux années assez intenses, la CPGE m’avait permis d’acquérir des méthodes de travail (très utiles lorsque des partiels arrivent plus tôt que ce que l’on avait prévu), mais par-dessus tout me permet maintenant de profiter de chaque moment de temps libre acquis grâce à une certaine efficacité dans le travail. Je ne regrette en rien d’avoir fait prépa, car cela m’a forgée et me donne aujourd’hui l’envie de ne jamais baisser les bras.