La passion de la chimie
Je savais que je souhaitais poursuivre mes études dans le domaine de la chimie dès la terminale. Deux choix s’offraient à moi pour le cursus ingénieur : la classe prépa intégrée ou la CPGE. La CPGE étant une filière bien plus générale, elle offrait la possibilité de confirmer ou non mon choix de faire une école d’ingénieur chimiste, contrairement à la prépa intégrée qui « limite » les possibilités d’orientation. Le choix de la filière a été plutôt simple : je voulais poursuivre mes études en chimie, la PCSI offrait le plus de places dans ce domaine.
En entrant en prépa, tout le monde nous parle de ces clichés sur l’ambiance des CPGE : esprit concours, pas d’entraide. Tout ce que je n’ai pas vécu pendant ces 2 ans.
Après un petit temps d’adaptation, tout s’est plutôt bien passé, malgré quelques périodes un peu plus difficiles. Les profs sont particulièrement à l’écoute de nos problèmes et des difficultés que l’on peut rencontrer, et n’hésitent pas à s’arranger pour alléger un peu notre charge de travail. On y rencontre même des gens sympathiques et des bons amis.
Ces années de prépa ont été deux années pendant lesquelles la charge de travail a été importante, mais une bonne organisation et un travail régulier permettent de continuer à avoir des loisirs.Pierre Nidercorn (Chimie ParisTech)
Chimie ParisTech était pour moi la meilleure école possible et la meilleure école spécialisée en chimie. Elle permet de s’orienter plus tard dans n’importe quelle domaine de la chimie (pharmacie, cosmétique, pétrochimie,…, voire des métiers qui n’ont rien à voir avec la chimie). Chimie Paris me permet donc de réaliser mon projet de faire de la chimie, tout en conservant un large choix de domaine de travail possible pour plus tard.
La première année à l’école, c’est un changement total de mode de vie. On découvre une très bonne ambiance, voire même un peu un esprit de famille, car les promos sont très petites : seulement 88 étudiants en première année.
On sent que l’on se rapproche du monde de l’entreprise en réalisant des projets pour certains grands groupes, de plus en plus de travaux en groupes et de moins en moins de travaux individuels. On a également la possibilité de s’engager dans une multitude d’associations et de clubs, un engagement qui nous apprend à monter un projet et travailler en équipe.