Se lancer dans l’aventure
La classe préparatoire ECS n’a pas été une évidence pour moi dès le début. Issue de terminale scientifique j’avais opté pour cette voie surtout pour les multiples débouchés qu’elle promettait sans trop savoir vers quoi m’orienter par la suite.
Ayant effectué ma scolarité à Fabert c’est lors des portes ouvertes que j’ai découvert en interne les classes préparatoires proposées par l’établissement. J’ai longtemps douté de mes capacités à assumer une telle charge de travail et d’investissement personnel. J’hésitais également à m’orienter vers un parcours purement artistique, que je gardais seulement en guise de passetemps au lycée.
Je me suis donc lancée dans l’aventure en me disant que je ne voulais pas avoir le sentiment d’être passée à côté d’un parcours qui aurait pu me plaire car j’écoutais mes peurs et je savais également que l’école de commerce proposait de multiples ramifications pouvant rejoindre ma volonté de travailler autour de l’art.
J’ai finalement trouvé un épanouissement dans la classe préparatoire, je ne faisais pourtant pas partie des meilleurs mais mon objectif était porté sur ce que je pouvais tirer de ces deux années.
Ainsi j’ai pu m’améliorer dans les diverses matières travaillées, telles que les langues et la culture générale au travers du français, de la philosophie et de la géopolitique. Romane BONTEMPS(KEDGE)
C’est ce qui m’a permis d’intégrer Kedge, école qui me donne les moyens de réaliser mon projet.
En regardant rétrospectivement ces deux années, je n’ai aucun regret quant au choix de cette filière, qu’il s’agisse des liens tissés entre les élèves, de la richesse de l’enseignement, de la gestion de son travail, du gain d’aisance à l’oral : j’ai pu vivre une expérience réellement enrichissante et formatrice.