Apprendre à apprendre
Quelque peu étranger au monde des prépas, je faisais partie de ceux qui n’avaient jamais véritablement connu de difficultés scolaires, tout en fournissant un travail soutenu. Cette phase post-bac met alors en jeu différents obstacles, tels qu’un changement important de rythme et de manière de travailler, et nécessite une grande confiance dans son choix d’orientation.
Je ne dirai jamais que mes trois années de prépa ont été mes plus belles années, mais elles ont probablement été et seront bien trois années des plus formatrices sur le plan intellectuel, et en particulier pour savoir « apprendre à apprendre » : non pas en travaillant toujours plus mais en travaillant toujours mieux. En effet, arrivé à ce niveau, avec des vacances qui n’en sont pas toujours, il faut trouver, surtout en spé, d’autres solutions pour faire face à la charge de travail. Par exemple : quand je travaille, je ne fais que cela ; quand je me détends, je ne prévois aucun travail ; avoir une bonne hygiène de vie, etc.
Certes, je ne suis pas parvenu à atteindre mes objectifs initiaux (Centrale Paris, Polytechnique), mais après cette première année à SupOptique, je dois dire que je ne peux rien regretter !
Je suis parvenu à intégrer une école évoluant à la pointe des technologies optiques et plus largement du high tech. A ce titre l’école est membre de ParisTech, qui rassemble 12 des plus prestigieuses grandes écoles françaises. François WEIDLER-BAUCHEZ(SupOptique)
Bien sûr, j’aurais peut-être pu faire mieux en m’adaptant plus rapidement. Pourtant, je ne regrette rien, car ces trois années de travail acharné me permettent aujourd’hui de faire de multiples choses, en ayant toujours un temps d’avance, en ayant cette aptitude à planifier, à organiser ma vie. J’ai aussi choisi la prépa scientifique car il est plus aisé d’aller du plus complexe au plus simple que l’inverse : il est plus simple de passer de la physique de haut niveau pour étudier par la suite la micro ou la macro économie que l’inverse.