Aimer les sciences
Que faire après le BAC ?
Question classique, d’autant plus délicate que je ne savais pas vraiment (voire vraiment pas …) vers quel métier me diriger. Réponse classique : choisir une voie, la plus généraliste possible. Compte-tenu de ma préférence pour les matières scientifiques, une prépa scientifique s’imposait !
Le choix de la filière PC, quant à lui, fut guidé par une claire inclination pour la physique (et, il faut bien l’avouer, par une « légère réticence » à la mathématique). Enfin, je ne peux achever cette petite liste de questions sans la fameuse : « Pourquoi Fabert ? ». D’abord parce que Fabert jouit, à raison, d’une bonne réputation, forgée entre préparation rigoureuse aux concours et ambiance « familiale ». Ensuite parce que j’avoue humblement qu’un certain principe de moindre effort m’a poussé à rester chez papa-maman (à raison je pense) …
Des conseils ?! Accrochez-vous ! C’est assez sommaire, mais c’est indispensable ! Personnellement, je pratiquais énormément la compétition cycliste avant d’arriver en prépa …J’étais bien moins efficace au Concours Kangourou … Je n’arrivais donc probablement pas avec le plus gros moteur, il fallait qu’il en soit autrement de mon mental !
Mais attention, si j’ai voulu aborder la prépa comme une compétition, elle était contre moi-même, certainement pas contre les autres ! Il s’agissait plutôt d’un automatisme, à mi-chemin entre volonté et fierté, qui pousse à repartir travailler, surtout après un échec.
Alors, même si ce ne fut pas sans écueils, ce qui est sûr c’est que j’ai passé deux excellentes années à Fabert, avec des cours détaillés, des professeurs attentifs à chaque élève et s’adaptant au mieux aux aspirations de chacun. Croyez-moi ou non, c’est un véritable luxe.
Enfin, si j’ai dit plus haut avoir passé deux excellentes années en prépa, c’est aussi parce que j’y ai appris à aimer travailler, et j’ose le croire, à aimer la science. Cette phrase doit paraître aussi paradoxale qu’énervante à un futur « taupin », mais c’est peut-être ce que je retiendrai de ces deux années.
Un modeste circuit RLC, quelques calculs, un voltmètre, et des résultats théoriques qui coïncident exactement avec l’expérience … Elémentaire, insignifiant, et pourtant, « le réel, soudain, vous répond » (1)
(1) Etienne Klein, Galilée et les Indiens, p48Johann MOULIN (Centrale PARIS)
(1) Etienne Klein, Galilée et les Indiens, p48Johann MOULIN (Centrale PARIS)
Parce que je n’aurais jamais osé citer un philosophe en dehors d’une dissertation il y a encore deux ans … Sacrée prépa!