Un investissement rentable
En sortant d’un bac scientifique, je ne savais pas trop quelle voie choisir, mais j’avais envie de faire des sciences. C’est dans l’optique d’être le plus généraliste possible que j’ai opté pour une CPGE, en MPSI. J’ai ensuite hésité entre les filières MP et PSI, mais ayant développé un plus grand intérêt pour la physique, j’ai opté pour la classe de PSI*.
L’efficacité de ce cursus, une voie « royale » pour l’ingénierie, n’était déjà plus à prouver, et je me suis donc embarqué dans cette grande aventure qu’est la prépa. Si je devais en retenir quelque chose c’est bien ce qui donne un sens à mon titre « Un investissement rentable».
La différence entre la prépa et la terminale est rude, et on sent tout de suite que le travail demandé dans cette formation est exigeant. Entre les khôlles, les cours, les révisions et les devoirs surveillés, on se retrouve finalement avec très peu de temps pour soi : c’est en quelque sorte un investissement.
Mais cet investissement est extrêmement bien récompensé : à la fin des 2 ou 3 ans de prépa, on peut, si l’on s’en donne les moyens, faire tout ce que l’on veut. Qu’il s’agisse des métiers de la finance, de l’armée, de la recherche fondamentale, de l’enseignement ou de l’ingénierie de toute sorte, la prépa nous donne les moyens d’y accéder, et à un très bon niveau.
De plus, nous avons à Fabert de nombreux professeurs très compétents : leur pédagogie permet de stimuler notre intérêt pour leur matière, et de nous faire progresser à grande vitesse.Pierre OMINETTI (ISAE-Supaero)
Un autre point important. À Fabert nous avons la chance de pouvoir aller à l’internat, et ainsi de tisser des liens très forts, ce qui est une aide considérable. L’entraide est vitale en prépa et l’internat a été un atout majeur pour moi, et d’autres également..