Une formation pour apprendre à apprendre
Après un Bac S-SVT mention Bien, je suis allé en CPGE scientifique à l’internat, filière PCSI car j’aimais la chimie. Je savais que je voulais y aller, dans le but de trouver une école d’ingénieur qui me permettrait de faire de l’aéronautique.
Mon entrée en prépa a été un choc rude, et mes notes n’ont presque jamais été celles du lycée. Mais ce qui compte, c’est comment on se relève.
Selon moi, le choc le plus difficile est les mathématiques entre le lycée et la première année, et la physique entre la première et la seconde année. C’est à force de persévérance et de régularité que l’on progresse. La particularité de la prépa, c’est que qui que l’on soit, on atteint ses limites, il y a toujours quelque chose à faire ! Je dirais même que cela devient un plaisir d’apprendre et de comprendre ce que l’on nous enseigne, on y prend goût !
Après ma première année difficile, je me suis dirigé vers la filière PC*, même si l’aéronautique a peu à voir avec la chimie, parce que j’aimais toujours ça.
Après ma deuxième année, je n’étais pas entièrement satisfait de l’école que j’avais obtenue, alors j’ai recommencé. J’ai redoublé d’effort lors de ma 5/2 pour finalement intégrer l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) au statut de fonctionnaire.
Mais au-delà de l’école intégrée, la formation de ce lycée m’a appris à apprendre. Anton RIGAUT (ENAC)
Pour vous taupins, la priorité c’est 1. le sommeil, 2. le cours et ensuite 3. les exercices. L’internat m’a permis de m’imprégner d’une ambiance de travail et de développer encore plus l’esprit d’entraide avec mes camarades.
Les professeurs se rapprochent plus de coachs sportifs que de juges d’examens : les rapports ne sont pas les mêmes qu’avec des professeurs du lycée et ils sont toujours ravis de satisfaire la curiosité des élèves, afin de les entraîner pour le jour J. Si c’était à refaire, je le ferais encore sans hésiter, car le jeu en vaut la chandelle.