Se connaître, se fixer des objectifs, les atteindre
Après ma terminale S au lycée Fabert, je n’avais aucune idée du cursus que je voulais suivre, ni du métier que je voulais exercer. J’ai été très bien conseillé par mon professeur de mathématiques, qui soutenait que j’avais le profil pour faire une CPGE. J’ai alors plongé dans le grand bain de la prépa, qui m’était complètement inconnu : j’étais le premier de ma famille à y accéder.
D’un naturel curieux, notamment des sciences et du monde qui nous entoure, les connaissances apportées ont été une vraie satisfaction intellectuelle. Certes la charge de travail change considérablement, mais pour ma part la rupture avec le lycée s’est faite en douceur. Durant ma première année en MPSI, j’ai appris à m’organiser, à me fixer des objectifs, le tout avec des professeurs toujours à l’écoute et très disponibles. Présenté comme un milieu de compétition et de chacun pour soi, j’y ai trouvé un fort esprit d’entraide, et rencontré des personnes formidables.
En seconde année …
Le rythme en MP* était plus intense, les concours arrivaient vite et il ne fallait pas lâcher. Ce que j’ai particulièrement apprécié lors de cette deuxième année, c’est l’autonomie qui nous a été accordée, sans pour autant nous jeter dans la nature. La prépa à Fabert permet à tous de parvenir à son objectif, les professeurs seront toujours à l’écoute pour nous préparer au mieux à ce que l’on vise mais sans nous courir après : il ne faut pas hésiter à les solliciter !
Ces deux années enrichissantes m’ont appris à me connaître, me fixer des objectifs et les atteindre. Lorsque l’on a un objectif que l’on sait à sa portée, il faut s’y tenir, presque sans se poser de questions. La prépa m’a appris à ne plus me dire « c’est trop dur, c’est faisable, c’est facile », comme un spectateur de sa propre performance, mais à le faire, à agir, à être acteur.Théo ROUSSEAUX (ISAE-Supaéro)
J’ai finalement pu intégrer Supaéro, berceau de l’aéronautique et du spatial européen. Après une année passée en école et l’épanouissement qu’on y trouve, je peux affirmer que ces deux années intenses en valent largement la peine, persévérez et ne lâchez pas !