LA CLASSE PRÉPA
la meilleure façon de se préparer pour demain
Tout change autour de nous, les métiers d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain, que l’on soit un futur ingénieur ou un futur commercial. Pour s’adapter, il faut des compétences théoriques, techniques, mais aussi des capacités d’organisation personnelle et de travail en équipe.
C’est ce que permet l’expérience humaine de la prépa, grâce à la solidarité de ses camarades et avec l’aide des professeurs expérimentés.
La classe prépa est une formation dispensée en deux ans qui permet de passer les concours de Grandes Écoles, ce qui garantit à chaque étudiant de trouver une formation qui correspond à son niveau. Elle donne aussi un bagage pluridisciplinaire qui forme une base solide, reconnue par tous les recruteurs, et utile pour les futurs choix professionnels.
NOTRE VISION DES
Classes Préparatoires
NOTRE STRUCTURE
NOS ANCIENS ÉTUDIANTS
Enseignants
d'entraînement (khôlles) aux
oraux des concours
par étudiant et par an
Étudiants
répartis sur 11 classes
LA VIE EN PRÉPA À FABERT
Avantages et atouts
UN BÂTIMENT POUR LES CPGE
Pourquoi Tocqueville ?
En 1997, la région Lorraine qui a en charge les locaux des lycées, rachète un bâtiment attenant au lycée Fabert dans le but d’en faire une extension. C’est en 1999 que les nouveaux locaux sont inaugurés et accueillent les CPGE du lycée. Le proviseur de l’époque (R.WACH) décide de baptiser cette extension du nom d’un ancien élève du lycée : Alexis de Tocqueville.
Originaire d’une ancienne famille aristocratique normande, les Clérel, Alexis de Tocqueville fait des études de droit (1823-1826). Nommé juge auditeur en 1827 au tribunal de Versailles, il se lie d’amitié avec Gustave de Beaumont, substitut, avec lequel il fera un voyage aux Etats-Unis en 1831 afin d’y étudier le système pénitentiaire.
Il est élu député de la Manche en 1839 siège qu’il conserve jusqu’au coup d’État du 2 décembre 1851. Au Parlement il défend un libéralisme modéré. Il est également élu conseiller général de la Manche en 1842 et devient président du conseil général entre 1849 et 1851. Après la chute de la Monarchie de Juillet, il est élu à l’Assemblée constituante de 1848.
Il devient membre de la Commission chargée de la rédaction de la Constitution française de 1848 où il défend surtout les institutions libérales, le bicamérisme, l’élection du président de la République au suffrage universel, et la décentralisation. Il est élu en 1849 à l’Assemblée législative, dont il devient vice-président. Il est ministre des Affaires étrangères entre juin et octobre 1849. Opposé au Coup d’État du 2 décembre 1851, il sera brièvement incarcéré à Vincennes. Il abandonne ensuite toute vie politique. Retiré dans à la villa Monfleury à Cannes à la fin de 1858, il meurt le 16 avril 1859 des suites d’une tuberculose contractée en 1850.
Tocqueville publie en 1835 la première partie de son ouvrage le plus célèbre, De la démocratie en Amérique. Le succès du livre lui vaut d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1837 et d’être élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1838. La seconde partie, parue en 1840, lui ouvre les portes de l’Académie française en 1841.
Il y étudie « l’influence qu’exercent les idées et les sentiments démocratiques sur la société politique » et en particulier les rapports de l’égalité et de la liberté, passions démocratiques par excellence. Sa description d’un « despotisme doux », pouvoir tutélaire dominant la poussière des individus égaux, résume les périls de l’égalité démocratique lorsque des institutions ne protègent pas assez la liberté.
Après le coup d’Etat du 2 décembre il poursuit alors l’écriture de L’Ancien Régime et la Révolution, commencé dès 1850, et qui porte sur la continuité historique entre la centralisation opérée sous l’Ancien Régime et celle que poursuivit la République sous la Révolution, à rebours des idées reçues qui voyaient dans la Révolution une coupure absolue dans l’ordre de l’histoire entre un avant et un après.
En 1820, le jeune Alexis rejoint son père à Metz qui est préfet de la Moselle. Inscrit au Collège royal de Metz, il suit les classes de rhétorique, puis de philosophie -sous la Restauration, entre 1815 et 1848, le lycée impérial (qui deviendra le Lycée Fabert) est transformé dans sa structure et s’appelle Collège royal*. Il passe son baccalauréat en 1823. Son père étant ensuite nommé préfet de la Somme, Alexis quitte Metz après son baccalauréat et revient à Paris.
[Source : CORDANI, Aline. Le Lycée Fabert : 200 ans d’histoire. Metz: Éd. Serpenoise, 2006. pp. 57 sq.]