Acquérir des méthodes
Après ma Terminale S, guidé par mes professeurs, j’ai décidé de postuler pour une CPGE, car mon projet professionnel n’était pas très clair, mais je cherchais à entrer dans une école de haut niveau. Le Lycée Fabert dont j’avais beaucoup entendu parler fut mon premier choix. Je choisis également l’internat pour pouvoir bénéficier d’une bonne ambiance de vie et de travail.
Motivé par les mathématiques, je ne savais néanmoins pas trop dans quelle direction j’allais me lancer et j’étais ouvert à toutes les possibilités.Valentin IALLONARDI( Arts et Métiers)
Malgré une première année difficile, je réussis à intégrer la classe de PSI*, après m’être rendu compte que je n’étais pas fait pour les maths, mais davantage pour la physique.
Motivé par cette orientation, j’ai senti que mon travail payait au cours de cette deuxième année. Pour être honnête et peut-être rassurant, avec un an de prépa dans les jambes, la classe de SPÉ fut beaucoup plus agréable que celle de SUP. Les méthodes de travail et de réflexion sont pour la plupart acquises et on s’est habitué au rythme de la prépa, ainsi qu’à son fonctionnement (khôlles et DS par exemple).
In fine, me voici aux Arts et Métiers, une école d’ingénierie généraliste, orientée génie mécanique et génie industriel, dans laquelle je m’épanouis. Les choix de doubles diplômes et de cursus sont si nombreux que je ne sais toujours pas vers quoi je vais m’orienter!
Pour conclure, si les deux années de prépa ne sont pas de tout repos, j’ai réussi à les passer avec un certain recul qui m’a permis de ne pas me noyer dans le travail, tout en comprenant les cours et réussissant au mieux les concours. La classe prépa est une expérience enrichissante, car elle apprend à s’organiser et à travailler plus efficacement, elle n’est donc pas à regretter !