De belles perspectives
Je suis allée à Fabert pour des raisons de proximité en plus d’un internat quasi neuf qui m’évitait de prendre un appartement. Je suis allée en PCSI car les sciences m’ont toujours beaucoup plu et en particulier la chimie.
Le début de première année ne fut pas simple : un travail plus intense qu’au lycée et je me retrouvais classée dans les derniers de la classe. Il m’a fallu peu de temps pour douter de mon choix pour la prépa et mes capacités à réussir. Je ne suis pas restée seule et j’en ai parlé aux professeurs.
Ils ne sont pas là pour vous mettre la pression, contrairement à ce que l’on pourrait parfois penser. Ils sont plutôt là pour vous aider, vous encourager quand il le faut. La bonne ambiance en classe, les professeurs, les amis m’ont aidé à franchir le cap. D’ailleurs, mes résultats se sont améliorés aux trimestres suivants.
A l’issue de la première année, j’ai été admise en PC. Au début de cette deuxième année, j’ai eu du mal à reprendre le rythme, et après quelques résultats moyens, je perdis à nouveau confiance. Mais là encore, on m’a soutenue.
Je me rappellerai toujours de la phrase de mon professeur de physique lors du conseil de classe : « Elle est à deux doigts pour que ses notes s’envolent ! » Une phrase qui m’a motivée à persévérer encore et encore dans mon travail et à croire que j’étais capable de réussir. Adeline FORGET(ENSCR)
Et enfin, mes efforts ont payé. Je me suis retrouvée dans les premiers de la classe au second trimestre! Juste avant les concours, le moral était au plus haut. J’ai eu de bons résultats aux écrits, moins aux oraux certes, mais je suis fière aujourd’hui de dire que j’ai intégré l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes !
La conclusion de tout ça ?
C’est que le soutien des professeurs, des amis et la bonne ambiance qui règne à Fabert m’ont aidée à me surpasser. Bien que la prépa nécessite un travail soutenu, à la fin on est gagnant à tous les niveaux.