Des débouchés variés
Dès la seconde mon choix était fait : après le Bac, ce sera une prépa ! La Terminale S a été l’occasion de confirmer ce choix, et plus précisément celui de la prépa PCSI, qui m’ouvrait les portes des écoles de chimie, comme celles des écoles d’aéronautique.
Venant du Maroc, il a fallu ensuite choisir la ville. Mon choix s’est tourné vers Metz : la ville offre un calme et une tranquillité fort utiles pour travailler, mais aussi tous les loisirs souhaitables (événements, sports).
Loin des clichés sur les prépas, l’ambiance à Fabert permet d’allier sérieux et bonne humeur. Du sérieux, puisqu’on y prépare des concours, et ce dès la première année : en entrant en PCSI, les profs arrivent vite à cerner le profil et les objectifs de chacun, et à Fabert on est bien encadré ! Chacun a le temps et les moyens de progresser, et de talonner de près ses objectifs.
Pour les plus ambitieux, la PC* est là pour aider les élèves visant les écoles les plus prestigieuses à réussir. J’ai constaté que le niveau de cette classe n’a rien à envier à celui des autres prépas françaises : on peut choisir différents types de sujets selon ses objectifs pendant les DS, ou encore avoir 3 à 4 planches par matière pour les préparations d’oraux.
Les conditions sont donc réunies (en dehors du froid !) pour que l’élève de PC* de Fabert puisse rivaliser avec ceux des plus grandes prépas françaises.
Pour ceux qui craignent de perdre leur niveau en langues pendant la prépa,détrompez vous : l’équipe des langues est formidable, elle connaît bien les attentes aux concours que ce soit en LV1 ou en LV2, à l’oral comme à l’écrit. Travaillez les langues, leur importance est loin d’être négligeable.
Il est difficile de voir le bout de tunnel quand on est plongé dans ses cours, DM et DS, mais la prépa a une fin. Même si cela vous paraît encore loin, je vous invite à chercher quels domaines vous passionnent, et à vous documenter sur les écoles qui les proposent. Une des vertus de la prépa est de pouvoir « garantir » une carrière en sortie et de proposer de grands débouchés, du métier de haut fonctionnaire à l’ingénieur pluridisciplinaire, grâce aux partenariats entre les écoles.
Savoir gérer son temps, ses loisirs, ses objectifs, ses révisions est sans nul doute un facteur clé dans la réussite d’un taupin. Je suis aujourd’hui à l’école des Mines de Nancy, un de mes premiers vœux, puisqu’elle répondait à deux de mes attentes principales : une école réputée et une formation dans le secteur de l’énergie.