Des méthodes efficaces
Les dernières années de lycée m’ont convaincu de mon intérêt pour la physique, plus particulièrement la mécanique classique. La filière des CPGE me semblait être le meilleur moyen d’approfondir cette discipline tout en m’ouvrant les portes des grandes écoles. Intégrer la PSI* du lycée Fabert était déjà mon objectif. Par sa proximité avec ma famille, sa réputation et son échelle «humaine», ce lycée était le meilleur choix possible.
Evidemment les premiers mois ont été assez déroutants : je suis passé du statut de très bon bachelier à celui d’étudiant moyen.
A mon rythme, et avec l’aide des professeurs j’ai trouvé des méthodes de travail efficaces qui permettent de progresser et d’arriver suffisamment serein aux concours en spé.François LEPROUX (ISAE-ENSMA)
Mais c’est surtout le soutien de la famille et des amis qui permet de s’adapter au rythme de travail et, l’internat aidant, de passer de très, très bons moments. En deux ans, la pression de réussir, la vie en communauté, l’entraide et l’humour créent des amitiés très fortes.
Bien sur il faut travailler beaucoup et je suis parfois passé par quelques états de doutes. Néanmoins je n’ai jamais été aussi productif qu’en me laissant du temps pour mes loisirs ou pour courir. Si on travaille c’est bien pour soi et il faut s’accorder un peu de détente
Mais il faut bien se comprendre : la prépa, malgré ses difficultés, ce n’est pas du tout l’enfer. Ce sont deux années d’études passionnantes qui offrent un bagage scientifique conséquent, développent les compétences à l’oral (en LV1 comme pour une présentation scientifique) et qui font, j’en suis sûr, gagner 3 à 4 ans de maturité. Etudier deux ans à Fabert a été une très belle expérience qui m’a ouvert les portes de l’ISAE-ENSMA à Poitiers où j’ai enfin mon rêve en vue : travailler dans l’aérospatiale.