La continuité d'une terminale scientifique
Les mathématiques m’ont toujours passionnée. J’ai toujours voulu en faire mon métier en les enseignant. Pourtant, jusqu’à la dernière seconde, je ne savais pas encore quelles études faire ni où les faire pour parvenir à cet objectif. Mes professeurs de lycée m’ont donc conseillé les CPGE.
Alors je me suis renseignée et la filière MPSI du lycée Fabert m’a paru être le choix idéal. D’une part pour sa proximité avec mon village natal, mais d’autre part et surtout pour l’ambiance et les valeurs que ce lycée reflétait. En effet, en plus d’être très charmant et d’être situé dans une ville vraiment accueillante, ce lycée m’offrait l’opportunité d’avoir cours dans un environnement plus familial que compétitif tout en ayant de bons pourcentages de réussite aux concours.
Durant les premiers mois de MPSI, le changement de rythme de travail entre le lycée et la prépa m’a fait me poser beaucoup de questions : Ai-je fait le bon choix ? Est-ce que j’ai vraiment ma place ici ? Mais mes camarades et mes professeurs m’ont toujours soutenue et alors, petit à petit, j’y ai trouvé mon rythme et mes repères.Clara GENES (ENS RENNES)
Ainsi, j’ai pu apprendre à m’organiser, à travailler efficacement ou encore à travailler en groupe. Grâce aux khôlles, j’ai pu gagner en assurance à l’oral : savoir mieux m’exprimer et me faire comprendre sans perdre mes moyens à cause de ma timidité par exemple. Tous ces aspects sont des atouts importants, peu importe l’école que l’on intègre après les concours.
Aujourd’hui, je suis normalienne-étudiante en première année au département de mathématiques de l’ENS de Rennes et je n’aurais jamais pu y arriver sans avoir fait les choix qui m’ont menée en CPGE au lycée Fabert. Également, sans mes méthodes de travail et ma détermination acquises durant ces deux années, mon projet ERASMSUS+ avec l’ENS de Pise (Scuola Normale Superiore di Pisa) n’aurait jamais vu le jour.
Finalement, ce qui ressort le plus des discussions à propos de la prépa avec mon entourage actuel est sans doute le fait que ces deux années en CPGE ont été nos meilleures années d’études, tant d’un point de vue scolaire qu’humain.