METZ : Motivation …
M.E.T.Z. : Motivation, Entourage, Travail et Zénitude
Arrivée en fin de lycée, la prépa s’est imposée comme une suite logique à mon parcours : j’avais un esprit scientifique et je souhaitais le développer. La difficulté a été le choix entre la MPSI et la PCSI, cette dernière filière l’ayant emporté pour son côté plus concret (bien que je vienne d’une terminale spé maths). J’avais décidé de me faire mon propre avis, sans avoir peur à l’avance de la quantité de travail que j’allais avoir à fournir, et je pense que commencer sereinement m’a beaucoup aidée.
Ce que j’ai apprécié en prépa à Fabert, c’est surtout l’entraide : les classes sont soudées et il y règne une très bonne ambiance. Du côté des enseignants, on trouve toujours le soutien nécessaire, et on a beau être nombreux, les professeurs nous connaissent tous bien et savent donc parfaitement nous conseiller. Mon entourage personnel m’a aussi aidée à rester motivée : autour de moi, plusieurs personnes ayant fait l’expérience de la prépa m’ont rassurée, et les personnes totalement extérieures m’ont permis de « déconnecter », ce qui est primordial de temps à autre pour rester efficace.
Le contenu des cours quant à lui est riche et varié. La première année demande du travail, mais permet de s’ouvrir à un grand nombre de domaines, et j’ai beaucoup aimé découvrir aussi précisément le fonctionnement du monde qui m’entoure.Coline BLIN (Arts et Métiers ParisTech)
En deuxième année, j’ai choisi la PSI*, appréciant la diversité des enseignements et l’orientation ingénierie des cours, et espérant intégrer les Arts et Métiers. Le programme est devenu plus dense, le travail à fournir était plus important et il ne fallait pas perdre pied, mais ça m’a permis de mettre en place des techniques de travail efficaces, ce qui est important pour la suite des études notamment. Et en fin d’année, se rendre compte des connaissances que l’on a acquises en si peu de temps est réellement gratifiant.
Reste à la fin l’univers impitoyable des concours. Ce qu’il faut se dire, c’est que ce n’est pas un examen : votre réussite dépend de celle des concurrents. C’est théoriquement rassurant, mais d’expérience, on a toujours l’impression d’avoir moins bien réussi que les autres. Pourtant il faut garder espoir jusqu’au bout ; en persévérant, vous aussi, vous pouvez intégrer l’école de vos rêves… ou mieux, les Arts et Métiers !