S’adapter au rythme
J’ai choisi la CPGE comme filière post-bac car je voulais devenir ingénieur. J’avais ainsi cette chance d’avoir dès la terminale une idée précise de ce que je voulais faire. La prépa me permettrait de confirmer mes aspirations, tout en me laissant du temps pour peaufiner mon projet, et cela sans me restreindre dans mes choix futurs. C’est pour cela que j’ai choisi naturellement cette voie, même si je savais que ça serait difficile.
Mes deux années de prépa à Fabert ont été une réelle surprise, une bonne surprise. Je ne m’attendais pas du tout à ce climat, à cette ambiance. La prépa n’est pas remplie que de gens ne s’intéressant qu’aux maths et aux sciences.
J’y ai rencontré des personnes comme moi, et je crois bien n’avoir jamais été confronté à l’« esprit concours » dont on avait pu me parler.Hugo KIEFFER (ENSICAEN)
Ces deux ans étaient loin d’être faciles : beaucoup de connaissances à assimiler et un rythme soutenu durant les cours et dans le travail personnel. Mais on sentait que l’équipe pédagogique était derrière nous pour nous pousser à réussir, toujours à l’écoute et prête à nous aider.
Je crois bien que s’adapter au rythme de la prépa est le plus difficile, pour pouvoir suivre sans être (trop) débordé. Le mental joue ici un rôle important. Mais, au fil du temps, on finit par y arriver. De plus, l’ambiance de la prépa favorise le travail en groupe et l’entraide entre étudiants : ce sont plus que des amis que j’y ai trouvés !
Aujourd’hui, après avoir intégré une école, même si toutes les connaissances que j’ai accumulées en prépa ne me serviront pas, ce que je retiens principalement, ce n’est pas la difficulté ou l’intensité, car je me sentais à ma place en CPGE, mais plutôt ce que la prépa m’a apporté : de la rapidité et de l’efficacité dans mon travail, des bases théoriques fortes, une capacité d’analyse et de raisonnement plus développée et bien sûr les amitiés que j’ai liées, qui sont différentes de toutes celles que j’ai pu avoir jusqu’alors.