S’organiser rapidement
J’étais parti dans l’idée de faire une prépa ECS dès le début de ma terminale au lycée Fabert. Je ne m’étais pas vraiment posé de questions : j’avais aimé l’ambiance conviviale de mon lycée, et je voulais faire ma prépa ici. Et si j’ai effectivement pu apprécier cette convivialité durant mes années de prépa, il a fallu travailler.
Pour le travail, je me suis vite rendu compte d’une chose : on a beau être suivi de près par les professeurs, la prépa de manière générale demande une implication constante et un esprit conquérant. Impossible de se mentir. Impossible de ne faire que le strict minimum et de passer entre les mailles du filet.
Au bout de deux ans de prépa, lors des concours, j’ai connu une désillusion. J’ai rapidement choisi de « khûber » (redoubler). Et la grande question que tout futur khûbe se pose est la suivante : où redoubler ?
J’ai donc décidé de faire confiance à mes professeurs une année de plus en khûbant à Fabert. Durant cette année, j’ai senti qu’ils m’avaient vraiment aidé à exploiter tout mon potentiel. J’ai finalement intégré HEC à la fin de cette année de khûbe.Jean-Baptiste GAYA (HEC Paris)
Le meilleur conseil que je peux donner aux futurs préparationnaires est de rapidement s’organiser, dès la première année, pour travailler régulièrement plutôt que d’alterner des moments d’efforts intenses et des semaines de relâchement. Un épicier qui respecte son planning à la lettre est diablement efficace et peut se permettre d’y intégrer des moments de loisirs, sport, cinéma ou sorties. La réussite n’exige pas de tout sacrifier au travail mais d’avoir une discipline de fer.