Un apport psychologique
En classe de Terminale S, je n’avais aucune idée précise de ce que je voulais faire, mais j’avais un attrait pour les matières scientifiques, en particulier les mathématiques et la physique. C’est donc assez logiquement que, pour la poursuite de mes études, j’ai placé les classes préparatoires scientifiques en tête de mes vœux et en particulier le lycée Fabert en raison de ses excellents taux de réussite aux concours.
Venant de Casablanca, il m’a fallu un certain temps pour m’adapter à la fois à l’environnement local et à l’ambiance de la classe prépa. Toutefois, j’ai été agréablement surpris par le soutien du corps professoral et administratif, qui met tout en œuvre pour que la transition lycée-prépa se passe au mieux.
Certes, la charge de travail et la quantité de connaissances à assimiler sont importantes, mais avoir des professeurs de qualité et à l’écoute a rendu mes deux années (PCSI puis PSI*) bien plus agréables. De plus, a posteriori, on constate qu’au-delà des connaissances, l’apport a été également psychologique : j’y ai gagné une plus grande solidité mentale et une meilleure gestion du stress, qui font partie de ces « soft skills » de plus en plus recherchées par les entreprises.
Quant à la réputation de grande compétition, voire de rivalité entre les élèves, c’est quelque chose que je n’ai absolument pas ressenti au lycée Fabert, où l’esprit d’entraide était au rendez-vous.
Pour un cycle préparatoire réussi, je dirais que les deux mots-clés sont travail et discipline.Younes BAALI (EDHEC Business School)
Travail dans le sens où le travail régulier devient une condition sine qua non de la réussite, car il faut du temps pour s’approprier les concepts et le programme est très chargé. Impossible par exemple de commencer à réviser la veille d’un devoir comme il était possible de le faire au lycée. Discipline, car il ne faut pas seulement beaucoup travailler, mais surtout travailler efficacement tout en équilibrant son emploi du temps pour ne délaisser aucune matière.
Enfin, l’orientation scientifique comporte aussi l’avantage de ne pas fermer la porte à l’entrée aux grandes écoles de commerce, puisque j’ai finalement réussi à intégrer l’EDHEC, où je suis parfaitement épanoui aujourd’hui !