Un esprit d'entraide
Mon choix d’aller en classe préparatoire s’est fait après une longue réflexion : je voulais faire une école d’ingénieurs, mais je n’étais pas encore fixé sur le choix du domaine dans lequel je voulais poursuivre mes études et les rumeurs, notamment celle de l’esprit concours des classes préparatoires, me « rebutaient ».
Poussé par mes professeurs de terminale m’assurant que j’en avais les capacités, j’écartai les classes préparatoires intégrées et je choisis d’aller en prépa classique pour me laisser un maximum de porte ouvertes. Le choix de PCSI (Physique-Chimie-Science de l’ingénieur) au lycée Fabert était alors naturel : la physique m’intéressait plus que les mathématiques, Fabert était un lycée proche de chez moi, dont j’avais de bon échos.
Lors de mon arrivée, j’étais un peu perdu : c’était la première fois que je m’éloignais de chez moi pour les études, j’étais rempli de doute sur mes capacités à réussir et sur la véritable ambiance qu’il y aurait dans ma classe.
Cela a vite été balayé lors des premières semaines de cours pendant lesquelles j’ai trouvé à Fabert un véritable esprit d’entraide et de camaraderie.Axel SCHNEIDER (ENSMM)
Mes professeurs ont aussi été d’une grande aide et j’ai trouvé en eux des conseillers ayant la volonté de nous faire réussir. Lors du choix de la filière de 2ème année, celui-ci était évident : la PSI (Physique-Science de l’ingénieur) car les domaines tels que la mécanique et l’électronique m’intéressent vraiment depuis leurs découvertes en terminale (option Science de l’Ingénieur) et sont plus approfondis en PSI.
La deuxième année n’est pas simple, la pression des concours est un stress supplémentaire, mais la première année y prépare et l’ambiance de la classe et les professeurs permettent de franchir cette épreuve.
La classe préparatoire est un parcours exigeant qui nécessite rigueur, organisation, acceptation de se remettre en question, tout en gardant une part de loisir de temps à autre. C’est aussi une période où vous vous faites de très bons amis, avec qui, pour ma part, je reste en contact régulier malgré des choix de filière différents et des intégrations un peu partout en France. J’ai intégré à la fin de ma deuxième année l’ENSMM à Besançon.